Chroniques littéraires
de Jean-Paul Keller

En quelques traits méticuleux, Wenger était capable de replacer un écrivain dans son livre ou dans sa préoccupation de l’heure.

TRADUIRE UN INSTANT DE VIE. PAS TOUJOURS SIMPLE !

Le photographe doit saisir un instant pour traduire une parcelle d’âme ou d’esprit. Le portraitiste doit saisir un morceau d’âme ou d’esprit pour traduire un instant de vie. Pas simple…

Jean-Paul Keller, dessinateur et graphiste devenu homme de plume et critique littéraire, savait bien pourquoi il a fait appel à son ami Wenger pour illustrer ses chroniques littéraires. En quelques traits méticuleux, Wenger était capable de replacer un écrivain dans son livre ou dans sa préoccupation de l’heure.

Du travail, beaucoup. De l’inspiration, un peu. Dans ce type de croquis, l’accessoire devient l’essentiel. André Wenger savait viser juste et tirer bien. En caressant plus qu’en caricaturant.

Tendre croqueur

Illustrations de critiques littéraires

Avec un trait doux qui embellit : son crayon n’avait rien ni d’un scalpel ni d’un poignard. Il n’était que crayon : c’est trop bon, parce que c’est trop rare. En ce siècle des outrances, le sens de la mesure est davantage qu’une qualité : une vertu.

Croqueur de vie / Peintre / Illustrateur / Éditorialiste / Humoriste

 » L’ART EST LONG ET LE TEMPS EST COURT  » Charles Baudelaire