La Rencontre entre Erckmann-Chatrian et André Wenger apparaît comme tout à fait naturelle et même inévitable…

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Don des planches originales au musée Tomi Ungerer à Strasbourg.

L’AMI FRITZ

Le vieux Rebbe avait eu raison de dire : « qu’en dehors de l’amour, tout n’est que vanité ; qu’il n’existe rien de comparable, et que le mariage avec la femme qu’on aime est le paradis sur terre ! » Et David Sichel alors tout ému, prononça cette belle sentence qu’il avait lue dans un livre hébraïque, et qu’il trouvait sublime, quoiqu’elle ne fût pas du Vieux testament :  » Mes bien aimés, aimons nous les uns les autres.
Quiconque aime les autres, connaît Dieu. Celui qui ne les aimes pas, ne connaît pas Dieu.

Testament :  Mes bien aimés, aimons nous les uns les autres .
Quiconque aime les autres, connaît Dieu. Celui qui ne les aime pas, ne connaît pas Dieu.
André Wenger ne pouvait qu’être inspiré par l’Ami Fritz, personnage et œuvre d’Erckmann et Chatrian. D’autres dessinateurs, comme Louis-Philippe Kamm, s’étaient appliqués à enrichir le texte par l’image. Wenger, lui, avait un projet d’édition, donc d’illustration, haut en couleurs. Il en était fier. Et il avait raison. Jugez vous mêmes à travers ces planches.
L’Ami Fritz, au bout du compte, c’est un autre moi, pour les gens d’ici !… et… d’ailleurs. L’aisance, un bourgeois au sens noble du terme, le sens de la fête, l’amour de la vie et, surtout, la vie de l’amour : « La petite Suzel… La fille de ton fermier ?… tu l’aimes ? »
Eh oui !

Planche de la couverture du livre  – Ami Fritz – édito

Croqueur de vie / Peintre / Illustrateur / Éditorialiste / Humoriste

Quelques planches du livre illustré

Lettrines illustrées et planche du mariage

Beaucoup de croquis

« J’avais comme une meule qui me tournait dans la tête… » Qui n’a pas eu cette meule là ne sait pas ce que bonheur et richesse veulent dire. Wenger le savait bien. Il l’a eue, lui, sa Suzel, même s’il n’était pas Kobus. Elle s’appelle Anne. « Dieu est Amour ».

Maintenant qu’elle est inscrite à tout jamais dans notre Histoire, la Rencontre entre Erckmann-Chatrian et André Wenger apparaît comme tout à fait naturelle et même inévitable. Elle a pourtant failli ne pas se produire mais la fidélité a veillé et c’est Joëlle Wenger, la fille de l’artiste, et Edito Strasbourg qui ont pris les choses en main, avec la complicité de toute la famille et pour notre bonheur à tous. A plus d’un siècle de distance André Wenger a ainsi ; pu franchir allègrement le Col de Saverne pour rejoindre à Phalsbourg l’Ami Fritz qui aurait bien pu être son comparse et son compagnon au pays imaginaire de Hunebourg dans le Palatinat, mais dont les habitants étaient bien ceux de Phalsbourg et d’Alsace.
Mais qui était André Wenger pour avoir reconnu l’Ami Fritz comme un véritable frère et tous les personnages qui gravitaient autour de lui comme ceux d’un univers familier où il se sentait lui-même chez lui ?
Jean-Christian

Livre édité par « edito Strasbourg »,
merci à Bernard Kuntz

Lettrines illustrées et planche du mariage

 » L’ART EST LONG ET LE TEMPS EST COURT  » Charles Baudelaire